Paroisse Sainte Foy en Béarn

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L’année liturgique propose aux chrétiens de revivre l’ensemble de l’histoire du salut et de la vie du Christ, au cours d’une année.Le premier dimanche de l’Avent, 4 semaines avant Noël, marque l’entrée dans une nouvelle année liturgique. Elle s’achève avec le dimanche du Christ Roi (un des derniers dimanches du mois de novembre).Les différentes couleurs (blanc, vert, violet, rouge) qui figurent sur le calendrier liturgique correspondent à des moments bien précis de la vie de l’Église (fêtes, temps d’attente, etc.)Lorsqu’il célèbre une messe, le prêtre porte une étole d’une couleur différente selon le moment de l’année liturgique où nous sommes. Les couleurs liturgiques, elles, sont empruntées à la Bible et aux usages de la Cour de l’empereur de Byzance. Pourquoi changeons nous d'année liturgique : A, B puis C ? Avant la réforme liturgique de Vatican II, les lectures de la parole de Dieu, durant la messe, étaient très limitées ; on lisait chaque année les mêmes textes. Cette distribution avait très peu évolué depuis les réformes liturgiques de saint Pie V (1504-1572), demandées par le concile de Trente (1545-1563). Tout au long du XXe siècle, l’Église, grâce au travail des théologiens, a pris conscience de cette réelle indigence. En 1965, le concile Vatican II promulgue la Constitution dogmatique sur la Révélation divine, Dei Verbum, qui insiste sur l’urgence de remettre l’Écriture au centre de  la vie des croyants. La liturgie étant un lieu essentiel de l’expérience de la foi de l’Église, la liturgie de la Parole lors des eucharisties a été développée.
Aujourd’hui, l’Église invite à lire chaque année un des trois évangiles synoptiques, en lecture continue, dimanche après dimanche.
 Pour l’année A, c’est l’évangile selon saint Matthieu, Pour l’année B, saint Marc, et pour l’année C, saint Luc.  L’évangile selon saint Jean est lu lors des fêtes.  Le cycle des années A, B et C se répète tous les trois ans. Ces lettres sont une convention qui, nous pouvons l’espérer, évoluera dans le temps.Sébastien Antoni, assomptionniste